Dans une interview à Ouest-France, j’ai dit ma stupéfaction face aux coupes budgétaires de la Région. D’abord sur la méthode. Dans l’histoire de l’Ouest, il y a toujours eu du dialogue. Il n’y a jamais eu une telle brutalité d’annonce, sans aucune concertation. Nous n’avons jamais connu ça. C’est inacceptable.
Sur le fond, ces coupes budgétaires ciblent la culture, l’égalité femmes-hommes, la vie associative, l’emploi des jeunes. Ce n’est pas un simple choix de gestion. Il y a un parti pris politique libéral. C’est un plan social brutal absolument sans précédent.
Des associations ont appris, la veille de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, qu’elles auront zéro euro l’an prochain. En pleine affaire Mazan, c’est impensable, impossible. Je demande solennellement à la présidente de Région de revenir sur sa décision.
